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TRILOGIE • Ma Muraille de Chine

Préface

Avant de quitter le Puy-de-Dôme il y a quarante ans, j’ai grandi principalement dans le quartier Saint-Jacques à Clermont-Ferrand, de 1963 à 1982, plus précisément dans une barre géante de béton surnommée « la Muraille de Chine » dans laquelle j’ai vécu une vingtaine d’années. Depuis, je reviens presque tous les ans « en pèlerinage » dans le quartier. Je me balade aux alentours du vaste bâtiment, le point de vue y est exceptionnel.
J’y reviens encore et toujours, c’est un berceau de ma mémoire.

Il y a un an, suite à la connaissance de sa déconstruction prochaine et restant dans la continuité d’une démarche artistique, l’idée a germé en moi de consacrer un film documentaire à La Muraille de Chine sous forme d’hommage.

C’est au cours des premiers travaux de recherche et d’écriture que j’ai découvert la « Maison du Projet Saint-Jacques ». Quelle aubaine !
Suite à mes échanges avec les responsables en charge des projets, c’est avec bonheur que j’ai appris que mon projet retenait leur attention, sous réserve de certaines modifications dans le scénario.

Et, c’est en réécrivant le scénario que sont nés les deux autres volets de cette trilogie :
1er voletle film documentaireMa Muraille de Chine
2e voletla performanceCe soir, on vous met le feu !
3e volet -  le feu d’artifice du 14 juillet La Muraille de Chine en Fête !

Liseuse en ligne

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C’est pour moi une occasion unique de refermer une boucle de quarante années à travers l’utilisation de différentes pratiques artistiques acquises tout au long de mon parcours professionnel et personnel.
Une boucle, car c’est de la pratique acquise pendant mes jeunes années à la Muraille que sont nées les différentes machines à performance inventées plus tard dans ma vie d’artiste à Nice.
Lorsque je devins « performeur », j’avais le sentiment que la Muraille « m’accompagnait partout » dans une incroyable continuité.

C’est aussi une occasion unique de pouvoir réaliser un travail mémoriel et de rendre hommage à un bâtiment dans lequel j’ai découvert « les choses de la vie ».
Français, espagnols, algériens, italiens, polonais…, tous mes copains étaient riches de leur culture à la Muraille. Mon copain Serge Chérasse, dont le grand-père, ancien maquisard, avait une imprimerie de labeur près de l’école Jean Macé, me fit découvrir bien malgré lui, le monde qui sera plus tard le mien : le monde des arts graphiques et un amour certain de la France et des auvergnats.

Antonio Alvarez – Beaumont, juillet 2021